Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2023, Vincent Descoeur, député du Cantal, a été désigné rapporteur pour avis des crédits de la mission « recherche et enseignement supérieur ».
Au terme d’un mois d’auditions, qui l’ont amené à interroger les représentants d’organisations comme Engie, IFP Energies nouvelles, l’Association française pour l’hydrogène et les piles à combustible, Météo France, le CEA, l’ANSES, l’INRAE, l’Agence nationale de la recherche, le CNRS, l’ADEME ainsi que les ministères de la Transition écologique et de l’Enseignement supérieur, Vincent Descoeur a rendu son rapport le 18 octobre devant la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale.
Centré sur la politique de l’Etat en matière de soutien à la recherche scientifique dans le domaine du développement durable, ce rapport met en évidence l’impasse budgétaire dans laquelle vont se trouver de nombreux organismes de recherche du fait de l’explosion des prix de l’énergie et de l’inflation. A titre d’exemple, il a relevé que la facture d’énergie de 70 millions d’euros du CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) pourrait être multipliée par trois en 2023 !
Or, relevait-il, le projet de budget de l’Etat pour 2023 ne prévoit aucune mesure spécifique d’accompagnement pour permettre à ces organismes de faire face à ces dépenses supplémentaires, si bien que nombre d’entre eux doutent de leur capacité à assurer la continuité de leurs travaux.
En présentant son rapport, le député du Cantal s’est également intéressé au financement des travaux de recherche sur l’hydrogène et sur le changement climatique.