Le député du Cantal s’est inquiété auprès du ministre de la Santé du financement des revalorisations décidées par le gouvernement pour les associations d’aides à domicile, les Départements et les familles.
Dans un courrier au ministre de la Santé, Vincent Descoeur relaie les inquiétudes des associations d’aide à domicile, dont il a pu rencontrer les responsables et représentants des salariés à ce sujet ces dernières semaines, ainsi que des Départements pour le financement des revalorisations décidées au travers des avenants 43 et 44 à la convention collective de l’aide, des soins, de l’accompagnement et des services à domicile.
« Ces revalorisations étaient nécessaires mais leurs incidences ont été mal évaluées », écrit le député du Cantal, en remarquant que les compensations financières annoncées par l’Etat ne couvriront qu’une petite partie du surcoût, évalué pour le seul Conseil départemental du Cantal à 4 millions d’euros par an. Il constate d’autre part que l’incidence de ces hausses sera en réalité « bien plus importante en volume sur les charges que sur les salaires » et que cette revalorisation passe à côté de l’objectif de renforcement de l’attractivité de ces métiers puisque
Il demande une réévaluation des compensations de l’Etat, une révision des seuls d’exonération des charges sociales et des tranches de calcul des taxes sur les bas salaires pour les services relevant de l’aide à domicile et plaide enfin pour une détaxation du prix des carburants pour les intervenants à domicile.
Vincent Descoeur a également déposé un amendement sur la mise en œuvre de l’avenant 43 dans le cadre de l’examen du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2022.