Mardi, à l’occasion des questions d’actualité à l’Assemblée nationale, Vincent Descoeur, député du Cantal, a interpellé le gouvernement sur l’envolée des prix des carburants pour lui demander de diminuer les taxes sur les carburants, seul moyen d’enrayer la hausse des prix à la pompe.
Des prix qui ont augmenté de 20 à 25 % depuis un an selon le type de carburants, un prix du gasoil qui atteint un niveau record, avec des prix moyens nettement supérieurs à la moyenne nationale dans les zones où les coûts d’approvisionnement sont les plus élevés, comme dans le Massif Central et le Cantal : ces hausses spectaculaires « pèsent lourdement sur le budget des ménages qui doivent faire face au retour de l’inflation » et elles « sont plus durement ressenties encore dans les territoires ruraux et de montagne où vient s’ajouter la facture du fioul domestique » : tels sont les constats qu’a fait Vincent Descoeur en interpellant le gouvernement sur les difficultés que génère l’envolée des prix des carburants.
« Cette situation n’est plus tenable pour les foyers qui n’ont pas d’autre choix que d’utiliser leur véhicule pour se rendre à leur travail », témoignait-il, prenant pour exemple la situation des aides à domicile, confrontées à des hausses que les indemnités kilométriques ne viennent pas compenser.
Le député du Cantal a demandé au gouvernement d’envisager une modulation des taxes sur les carburants, qui consiste à les diminuer quand le prix du pétrole évolue à la hausse, en rappelant que ces taxes constituent près des deux tiers du prix payé par les automobilistes. Le seul moyen selon lui d’enrayer la hausse des prix à la pompe.
Dans sa réponse, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a notamment rappelé que l’Etat encourage les achats de véhicules électriques, ce à quoi le Vincent Descoeur a répondu : « Proposer d’investir à des gens qui rencontrent des difficultés pour faire le plein n’est pas une réponse recevable ! ».