Au lendemain du Congrès de Versailles auquel j’ai participé, l’Assemblée nationale a commencé, le 10 juillet, l’examen du premier des trois projets de loi sur la réforme des institutions. Cette réforme va considérablement amoindrir le rôle et les pouvoirs du Parlement tout en affaiblissant la représentation des territoires ruraux. Elle fait d’autre part peser un risque sur l’équilibre de nos institutions en instaurant une dose de proportionnelle qui conduira à l’élection de députés sans circonscription de rattachement. Raison pour lesquelles je fais partie des 81 députés LR qui ont cosigné une tribune dénonçant le contenu de cette réforme.