La Commission du développement durable de l’Assemblée nationale, dont je fais partie, a auditionné les PDG de la SNCF et de SNCF Réseau, ainsi que Jean-Cyril Spinetta, auteur d’un rapport sur l’avenir du transport ferroviaire qui enterre toute perspective de desserte TGV de Clermont-Ferrand ou Brive et préconise l’abandon des petites lignes.
L’occasion pour moi de défendre le rôle d’aménagement du territoire de la SNCF et d’affirmer que l’ouverture à la concurrence ne doit pas entraîner la fermeture des lignes qui desservent les territoires ruraux éloignés des métropoles, comme le Cantal, qui souffre depuis plusieurs décennies d’une dégradation des services offerts par la SNCF. Il serait illusoire et déraisonnable de laisser à penser que les régions seules pourront demain combler les retards d’investissement et l’entretien défectueux d’une partie du réseau.
Le gouvernement a refusé ma proposition d’inscrire la question de l’avenir des petites lignes dans la loi, à laquelle tous les groupes d’opposition étaient favorables. Ce qui a justifié mon abstention lors du vote du projet de loi à l’Assemblée nationale.
Photo : j’ai reçu les représentants du syndicat CGT cheminots à ma permanence parlementaire pour évoquer ce projet de loi avant son examen à l’Assemblée nationale.