Après avoir rencontré des représentants des parents d’élèves et enseignants de plusieurs collèges et lycées du département ainsi que les services départementaux de l’Education nationale, je suis intervenu le 18 février à l’Assemblée nationale dans le cadre des questions orales sans débat pour interroger le ministre de l’Education nationale sur les moyens affectés aux collèges et la réforme du lycée.
J’ai en premier lieu alerté le ministre sur la diminution annoncée des dotations horaires dans les collèges à faible effectif, qui affectera quatre établissements cantaliens à la rentrée scolaire 2019 (Allanche, Condat, Pierrefort et Pleaux). Cette diminution des moyens contraste avec les efforts réalisés par le Conseil départemental pour assurer le maintien et le développement de son réseau de collèges. Elle aura de plus des incidences sur l’organisation et la qualité des enseignements, comme sur les conditions d’exercice des enseignants en service partagé entre plusieurs établissements.
J’ai d’autre part relayé les inquiétudes que suscite auprès des parents, enseignants et élus la réforme du lycée et plus particulièrement la mise en place des spécialités. Cette réforme pose en effet la question de l’offre de formation qui pourra être proposée par les lycées dans les départements ruraux. La création de ces spécialités aura d’autre part des incidences sur l’organisation des enseignements et, faute de dotations horaires supplémentaires, les effectifs dans les classes de seconde et de tronc commun.