Vincent Descoeur, député du Cantal, a une nouvelle fois interpellé le gouvernement sur les hausses des prix des carburants et leurs conséquences sur le pouvoir d’achat et le quotidien des Français, en particulier ceux qui vivent en zone rurale et de montagne, en plaidant pour une baisse des taxes.
Comme il l’avait fait en octobre dernier, le député du Cantal a une nouvelle fois interpellé le gouvernement, ce mardi 8 février 2022 dans le cadre des questions d’actualité à l’Assemblée nationale, pour témoigner des difficultés qu’entraîne la hausse vertigineuse des prix des carburants et combustibles, tant pour les particuliers que pour les professionnels et entreprises. « Au mois d’octobre dernier, je vous interpellais déjà alors que le gazole atteignait un niveau record de 1,53 € le litre, il est aujourd’hui à 1,71 € ! », rappelait-il, en soulignant que ce prix moyen cache d’importantes disparités géographiques, puisqu’il est aujourd’hui supérieur à 1,80 € dans un certain nombre de stations-services du Cantal.
Dans ce contexte, les mesures décidées par le gouvernement « ne suffisent pas à compenser l’érosion du pouvoir d’achat des foyers » et elles sont inopérantes pour « celles et ceux qui résident dans les territoires ruraux et de montagne et qui ont de surcroît recours au chauffage au fioul domestique, dont le prix bat lui aussi des records pour atteindre 1,16 € contre 0,78 € en février dernier, soit une hausse de 380 € pour 1000 litres de fioul, ce qui représente 48 % de plus sur les 12 derniers mois ! », plaidait Vincent Descoeur.
« Vous comprendrez que ces ménages, qui sont les oubliés des mesures ponctuelles que vous avez annoncées s’agissant des tarifs du gaz et de l’électricité, ont du mal à se reconnaître dans les discours laissant à penser que leur pouvoir d’achat aurait augmenté ! », déclarait-il, en demandant que le gouvernement se décide enfin à diminuer les taxes sur les prix des carburants « avant que le carburant à la pompe dépasse les 2 € ! » , après avoir rappelé que ce même gouvernement avait augmenté ces taxes de 3,8 milliards d’euros en début de quinquennat.
Dans une réponse très politique, Olivier Dussopt, ministre chargé des Comptes publics, a malheureusement réaffirmé que le gouvernement n’envisage toujours pas cette option.