Dans un courrier en date du 2 juin 2020, Vincent Descoeur, député du Cantal, avait interpellé le ministre des Solidarités et de la Santé pour s’étonner que les personnels des établissements publics de santé du Cantal ne puissent pas avoir accès à la prime exceptionnelle de 1 500 € que le gouvernement a décidé d’attribuer aux personnels de santé mobilisés dans le cadre de la crise sanitaire du coronavirus.
Il vient d’obtenir une première réponse : un décret publié au Journal officiel du 10 juin 2020 complète la liste des établissements éligibles à cette prime, dans lesquels les chefs d’établissements pourront relever le montant de la prime exceptionnelle de 500 à 1 500 € « pour les services ou agents impliqués dans la prise en charge de patients contaminés par le virus Covid-19 ou mobilisés par les circonstances exceptionnelles d’exercice… ». Le centre hospitalier d’Aurillac figure dans cette nouvelle liste.
« C’est une première avancée dont il faut se féliciter », réagit Vincent Descoeur, tout en regrettant que tous les établissements hospitaliers du département ne soient pas concernés, tout comme les cliniques privées, dont le CMC de Tronquières dans le Cantal, qui ne sont pas visées par ce décret alors qu’elles ont elles aussi pris en charge des malades et ont participé à la lutte contre la pandémie.
« Je reste mobilisé pour que cette reconnaissance s’applique aussi aux intervenants à domicile et plus largement à tous les personnels qui se sont mobilisés durant la crise. Sans perdre de vue qu’au-delà des primes exceptionnelles, c’est une revalorisation durable de leurs métiers et rémunérations qu’attendent légitimement les personnels de santé ».