Dans un courrier au Premier ministre, qu’il a parallèlement remis au ministre des Transports (photo), Vincent Descoeur demande la prise en compte du Cantal dans le volet ferroviaire du plan de relance annoncé par le gouvernement et réclame l’expérimentation d’un train de nuit de nouvelle génération entre Paris et Aurillac.
Le plan de relance présenté début septembre prévoit des investissements dans les petites lignes ferroviaires et le développement de nouvelles offres de trains de nuit, le gouvernement évoquant en particulier la mise en service de trains de nuit Paris-Nice et Paris-Tarbes.
Dans le courrier qu’il vient d’adresser au Premier ministre, Vincent Descoeur rappelle que, par le train comme par la route, le département souffre de temps de parcours très importants avec Paris et la capitale régionale, en remarquant que, du fait de la disparition des trains directs et du train de nuit, « il faut aujourd’hui plus longtemps qu’il y a 30 ans pour rejoindre Paris en train ! ». Il demande que, « compte tenu de sa situation inédite, le Cantal puisse bénéficier du plan de relance dans le domaine ferroviaire et que la mise en service d’un train de nuit de nouvelle génération entre Aurillac et Paris puisse être expérimentée ».
Il rappelle qu’en juin 2019, dans le cadre de l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités, il avait défendu l’idée d’étudier le déploiement d’une nouvelle génération de trains de nuit et proposé dans l’Hémicycle à l’occasion de ce débat qu’une expérimentation soit menée en direction du Cantal et d’Aurillac. L’Assemblée nationale avait alors approuvé la demande d’un rapport au gouvernement sur la relance de trains de nuit de nouvelle génération.
« La crise sanitaire a confirmé l’attractivité de zones rurales comme le Cantal. Mais ce regain d’attractivité ne pourra se confirmer que si les voies de communication et moyens de transport sont significativement améliorés et permettent notamment un accès à la capitale dans des délais acceptables pour les habitants du Cantal et celles et ceux qui voudraient le rejoindre », écrit-il.
Photo : Vincent Descoeur en conversation avec Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports.