Mercredi 19 septembre 2018, à l’occasion d’une réunion de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, j’ai une nouvelle fois alerté le PDG d’Orange sur les dysfonctionnements de la téléphonie fixe dont souffrent les habitants de nombreux départements ruraux.
Ils se traduisent par une multiplication des pannes liées le plus souvent à la vétusté du réseau cuivre et, surtout, par un allongement des délais de rétablissement du service qui, dans certains cas, peuvent atteindre plusieurs semaines, privant les foyers et les entreprises de tout accès à la téléphonie fixe et à l’internet, plus encore lorsqu’ils se trouvent dans des zones blanches de téléphonie mobile.
J’ai fait remarquer que cette situation contraste avec les efforts réalisés pour déployer la fibre optique et les services mobiles, en m’inquiétant de la stratégie d’Orange sur l’entretien et la maintenance du réseau cuivre et surtout des moyens mis en œuvre par l’opérateur pour réduire les délais d’intervention en cas de panne.
« Nous prenons cela très au sérieux et multiplions les programmes pour pouvoir intervenir plus vite, mieux répondre aux dérangements collectifs et éviter absolument les coupures longues », a assuré Stéphane Richard dans sa réponse, en expliquant que l’opérateur se trouvait confronté au double défi d’assurer un déploiement rapide de la fibre et de maintenir dans le même temps une boucle locale de qualité ». Une réponse qui ne m’a pas convaincu… J’ai en tout cas demandé que des moyens supplémentaires soient déployés afin d’améliorer la situation dans les départements ruraux et tout particulièrement les zones blanches de téléphonie mobile.