Au terme de 3 heures de débat, dans le cadre de l’examen du projet de loi relatif au pouvoir d’achat, l’Assemblée nationale a adopté à une quasi-unanimité dans la nuit du 20 au 21 juillet la déconjugalisation de l’AAH (Allocation Adulte Handicapé).
Vincent Descoeur, député du Cantal, qui a défendu en séance un amendement visant à déconjugaliser l’AAH, s’est félicité de cette « victoire législative », en rappelant qu’avec les députés du groupe LR, il avait proposé à plusieurs reprises cette « mesure de bon sens », portée de longue date par les associations de personnes en situation de handicap, en essuyant à chaque fois un refus systématique de la majorité et du gouvernement.
« Le mode de calcul en vigueur pénalisait quelque 270 000 personnes handicapées qui, parce qu’elles vivent en couple, se trouvaient privées d’une partie voire de la totalité de cette allocation », rappelle-t-il. « L’individualisation du calcul est de fait une mesure de justice synonyme d’autonomie pour ces personnes », soulignait-il dans son intervention à l’Assemblée nationale.