Category

Non classé

Confinement : rouvrir au plus tôt les commerces de proximité

By | Non classé

En décidant d’un nouveau confinement, le gouvernement a fait le choix de fermer les commerces de proximité proposant des produits jugés « non essentiels » alors que d’autres peuvent continuer à vendre des produits dans leurs rayons ou à distance.

Or, nos commerçants ont investi et ont fait des efforts importants pour se conformer aux protocoles sanitaires en vigueur ces derniers mois. Si la priorité doit bien être la santé, ils sont aujourd’hui en capacité d’accueillir leurs clients dans de bonnes conditions de sécurité. Si bien qu’ils se sentent à juste titre trahis par de nouvelles mesures de confinement qui créent les conditions d’une concurrence déloyale et vont les laminer au profit notamment des géants de la vente en ligne.

Aucune aide ne pourra en effet compenser les pertes de chiffre d’affaires que ces petites entreprises vont subir du fait de ce reconfinement. J’ai dénoncé cette situation dès le 30 octobre en adressant avec plusieurs collègues députés un courrier au Premier ministre.

Cette semaine à l’Assemblée nationale, dans le cadre de l’examen du nouveau projet de loi sur la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, avec les députés du groupe LR, nous avons défendu un amendement visant à permettre aux préfets d’autoriser au cas par cas l’ouverture des petits commerces non alimentaires qui s’engageraient à respecter strictement les mesures sanitaires.

J’ai enfin adressé un courrier à la ministre de la Culture afin de lui demander d’envisager dès que possible la réouverture des librairies, en souhaitant que le point d’étape fixé mi-novembre par le Président de la République soit l’occasion de revenir sur cette décision.

Budget de la recherche : Vincent Descoeur demande plus de moyens pour la lutte contre les zoonoses

By | Non classé

Rapporteur pour avis de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire sur les crédits affectés à la recherche dans le projet de loi de finances 2021, Vincent Descoeur estime que ce budget « manque d’ambition en matière de lutte contre les zoonoses », notamment pour la maladie de Lyme.

Nommé rapporteur pour avis du budget « Recherche » par la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, Vincent Descoeur a auditionné ces dernières semaines les représentants de plusieurs organismes de recherche, ministères ou grandes entreprises. Au terme de ces auditions, il a présenté son rapport devant la Commission du développement durable (voir la vidéo) puis, le 26 octobre, en séance plénière de l’Assemblée nationale.

Le député du Cantal a consacré une partie de son rapport à la recherche sur la prévention des zoonoses, ces maladies qui se transmettent de l’animal à l’homme, comme la Covid-19 ou la maladie de Lyme. « Tous les acteurs auditionnés ont insisté sur une absence de suivi spécifique des moyens consacrés aux travaux de recherche sur les zoonoses », témoignait-il, pointant du doigt « une absence de stratégie globale », « une absence de suivi, de pilotage et de coordination » de ces travaux.

« Ce budget traduit une prise de conscience insuffisante », estimait-il en faisant référence à l’actualité sanitaire et à l’explosion des zoonoses qui est directement liée aux atteintes à l’environnement et aux dérèglements climatiques. C’est particulièrement vrai s’agissant de la maladie de Lyme, soulignait-il en qualité de co-président du groupe d’études « maladie de Lyme » de l’Assemblée nationale : « On constate une dispersion et un manque de lisibilité des crédits qui se doublent d’une insuffisance de financements ».

Vincent Descoeur a présenté en Commission et en séance plusieurs amendements pour abonder les crédits de recherche sur la maladie de Lyme, en plaidant pour la mise en œuvre d’un « programme prioritaire de recherche », mais aussi pour permettre la création d’une nouvelle agence de recherche unique « avec des moyens plus conséquents afin de suivre et coordonner l’ensemble des problématiques liées aux zoonoses et aux maladies infectieuses émergentes ».

Il a enfin proposé à la Commission du développement durable, dont la présidente en a accepté le principe, de créer une mission d’information parlementaire sur la maladie de Lyme.

Matinale santé : comment améliorer l’accès aux soins dans les territoires ?

By | Non classé

Vincent Descoeur, député du Cantal, était le 16 octobre l’invité d’une « Matinale Santé », organisée par la Mutualité française Auvergne-Rhône-Alpes en partenariat avec le Conseil départemental du Cantal, l’Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes, la Mutualité Française Cantal et le quotidien La Montagne, intitulée : « Démographie médicale : quelles pistes pour renforcer l’accès aux soins dans les territoires ? ».

Réunie en visio-conférence en raison du contexte sanitaire, cette table-ronde a permis d’effectuer un état des lieux de l’accès aux soins dans le Cantal, de présenter les nombreuses initiatives des acteurs locaux pour améliorer l’accès aux soins dans nos zones rurales et d’engager un débat sur l’efficacité des dispositifs de soutien à l’installation de professionnels de santé dans les zones sous-dotées.

Le député du Cantal a pour sa part fait le constat que les nombreux dispositifs d’accompagnement et les incitations financières ne suffisent pas à garantir le remplacement des médecins cantaliens qui partent en retraite.  De même, la récente décision de revoir à la hausse le numérus clausus ne permet pas de s’assurer que les futurs médecins s’installeront dans les zones déficitaires, soulignait-il.

Vincent Descoeur s’est par conséquent dit favorable à des mesures qui permettent de garantir une meilleure répartition des professionnels de santé sur le territoire en orientant un certain nombre de praticiens vers les zones sous-dotées. Propositions qu’il a pu développer lors de cette table-ronde et qu’il défendra notamment au travers d’un amendement dans le cadre de l’examen du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2021 qui va arriver en discussion à l’Assemblée nationale.

Rencontre avec les auteurs du livre « Les vies brisées de lyme »

By | Non classé

Vincent Descoeur, député du Cantal et Nicole Trisse, députée de Moselle, qui co-président le groupe d’études « maladie de lyme » de l’Assemblée nationale, ont reçu cette semaine à Paris les auteurs d’un ouvrage intitulé « Les vies brisées de lyme », qui vient de paraître aux éditions « Right Brain & Des Visages ».

François Pont (écrivain) et Marc Lacouture (photographe) ont sillonné la France pendant plus d’un an pour recueillir les témoignages de 40 personnes atteintes par la maladie de lyme, dont le nombre de cas explose ces dernières années. Mais cette affection, dont la forme chronique n’est pas reconnue par les autorités médicales, reste mal diagnostiquée, fait l’objet d’une polémique entre professionnels de santé avec pour conséquence que de nombreux patients se trouvent en errance médicale.

Le groupe d’études « maladie de lyme » présidé par Vincent Descoeur et Nicole Trisse poursuit quant à lui ses auditions et fait des propositions pour améliorer la connaissance et la prise en charge de cette maladie. C’est ainsi que, dans le cadre de l’examen du projet de loi de programmation de la recherche qui sera débattu en séance à l’Assemblée nationale à compter du 21 septembre, le député du Cantal a déposé un amendement visant à créer une agence nationale de recherche sur les maladies vectorielles à tique.

Plan de relance : Vincent Descoeur interpelle le Premier ministre

By | Non classé

Dans un courrier au Premier ministre, qu’il a parallèlement remis au ministre des Transports (photo), Vincent Descoeur demande la prise en compte du Cantal dans le volet ferroviaire du plan de relance annoncé par le gouvernement et réclame l’expérimentation d’un train de nuit de nouvelle génération entre Paris et Aurillac.

Le plan de relance présenté début septembre prévoit des investissements dans les petites lignes ferroviaires et le développement de nouvelles offres de trains de nuit, le gouvernement évoquant en particulier la mise en service de trains de nuit Paris-Nice et Paris-Tarbes.

Dans le courrier qu’il vient d’adresser au Premier ministre, Vincent Descoeur rappelle que, par le train comme par la route, le département souffre de temps de parcours très importants avec Paris et la capitale régionale, en remarquant que, du fait de la disparition des trains directs et du train de nuit, « il faut aujourd’hui plus longtemps qu’il y a 30 ans pour rejoindre Paris en train ! ». Il demande que, « compte tenu de sa situation inédite, le Cantal puisse bénéficier du plan de relance dans le domaine ferroviaire et que la mise en service d’un train de nuit de nouvelle génération entre Aurillac et Paris puisse être expérimentée ».

Il rappelle qu’en juin 2019, dans le cadre de l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités, il avait défendu l’idée d’étudier le déploiement d’une nouvelle génération de trains de nuit et proposé dans l’Hémicycle à l’occasion de ce débat qu’une expérimentation soit menée en direction du Cantal et d’Aurillac. L’Assemblée nationale avait alors approuvé la demande d’un rapport au gouvernement sur la relance de trains de nuit de nouvelle génération.

« La crise sanitaire a confirmé l’attractivité de zones rurales comme le Cantal. Mais ce regain d’attractivité ne pourra se confirmer que si les voies de communication et moyens de transport sont significativement améliorés et permettent notamment un accès à la capitale dans des délais acceptables pour les habitants du Cantal et celles et ceux qui voudraient le rejoindre », écrit-il.

Photo : Vincent Descoeur en conversation avec Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports.

ZRR : plus de 150 parlementaires demandent la prolongation du dispositif

By | Non classé

Le dispositif des Zones de revitalisation rurale (ZRR) arrive à terme fin 2020 sans que l’on sache s’il pourra être prolongé et sous quelle forme. C’est pourquoi, à l’initiative de Pierre Morel à l’Huissier, député de Lozère, plus de 150 députés et sénateurs ont adressé un courrier au Premier ministre afin de réclamer le maintien du dispositif en 2021.

Vincent Descoeur, député du Cantal, dont la plus grande partie des communes sont classées en ZRR, s’est associé à cette démarche.

Ligne aérienne Aurillac-Paris : « Retrouver un fonctionnement normal dans les meilleurs délais »

By | Non classé

Vincent Descoeur, député du Cantal, est intervenu le 30 juin à l’Assemblée nationale dans le cadre d’une séance de questions orales pour insister auprès du gouvernement sur la nécessité de faire en sorte que la ligne aérienne Aurillac-Paris, à l’arrêt depuis mars en raison de la crise sanitaire et de la fermeture de l’aéroport d’Orly, retrouve un fonctionnement normal dans les meilleurs délais « sauf à compromettre la reprise de l’activité économique et le lancement de la saison touristique dans le Cantal ».

Si, contrairement à la plupart des autres lignes aériennes d’aménagement du territoire qui n’ont pas encore été remises en service, la ligne Aurillac-Paris rouvre dès le début du mois de juillet, « les trois rotations par semaine proposées par la compagnie sont notoirement insuffisantes au regard de la situation inédite d’enclavement dont souffre la préfecture du Cantal, distante de la capitale de 7 heures par le train et 6 heures par la route », a déclaré Vincent Descoeur. Il a également remarqué que les horaires proposés, avec un retour de Paris en milieu d’après-midi, ne sont pas satisfaisants : « Un chef d’entreprise cantalien ne peut pas imaginer partir le lundi et revenir le mercredi pour deux heures de rendez-vous à Paris ! ».

Dans sa réponse, Jean-Baptiste DJEBARRI, secrétaire d’Etat aux transports, a confirmé qu’après une réactivation de la ligne en juillet, Air France envisage de rouvrir deux rotations par jour à partir de septembre, ajoutant que la compagnie « s’est engagée à augmenter les fréquences plus rapidement dès lors que la demande constatée l’exigerait ».

« Air France ne peut pas se réfugier derrière le fait que la demande serait moins importante qu’avant l’interruption alors qu’elle propose un service réduit », répondait Vincent Descoeur en demandant le soutien de l’Etat pour, d’une part, obtenir de la compagnie aérienne « un retour dans les meilleurs délais à un fonctionnement normal conforme au cahier des charges de l’Obligation de Service Public » et, d’autre part, « un accompagnement financier des collectivités gestionnaires dès lors qu’elles devraient être confrontées à des surcoûts ».

Le secrétaire d’Etat a réaffirmé l’attention de l’Etat pour les lignes aériennes d’aménagement du territoire en évoquant son échange avec le député du Cantal le 1er juillet sur RMC.

Crise sanitaire : nos propositions pour accompagner la relance économique

By | Non classé

Retour à l’Assemblée nationale cette semaine où, toujours en effectif réduit, les députés ont débattu de plusieurs propositions de loi déposées par le groupe Les Républicains, qui reprennent quelques-unes de nos propositions pour accélérer la reprise économique, préserver l’emploi et protéger les secteurs les plus fragiles.

Nous avons ainsi proposé :

  • la transformation progressive du chômage partiel en baisses des charges ;
  • l’exonération totale de charges pendant deux ans pour toute embauche en CDI d’un jeune de moins de 25 ans ;
  • l’abaissement du taux de TVA à 5,5 % pour l’hôtellerie et la restauration ;
  • l’annulation des charges fiscales et sociales pour les TPE et PME éligibles au Fonds de solidarité ;
  • l’exonération totale de TVA sur les masques de protection et les gels hydro-alcooliques.

Des mesures de bon sens qui n’ont toutefois pas obtenu l’aval du gouvernement et des députés de la majorité La République En Marche et Modem, qui les ont rejetées.

Parallèlement, j’ai déposé ces dernières semaines avec mes collègues députés plusieurs propositions de loi visant à :

  • Exonérer de charges sociales et fiscales les entreprises, les commerçants, les artisans et les agriculteurs situés en zone de revitalisation rurale dont l’activité a été impactée par la crise sanitaire (voir le texte)
  • Préserver la trésorerie des petites entreprisesartisanscommerçants et professions libérales (voir le texte)
  • Autoriser le déblocage des fonds de l’épargne retraite pour les travailleurs indépendants et les très petites entreprises
    afin de les aider à faire face à la crise sanitaire (voir le texte)
  • Annuler la taxe sur la valeur ajoutée pour les secteurs du tourisme, de la restauration, des cafés-bars et de l’hôtellerie, aux mois de juinjuilletaoût et septembre 2020 (voir le texte)
  • Accorder aux professionnels de l’hôtellerierestauration un dégrèvement extraordinaire à la contribution à l’audiovisuel public pour la période de confinement (voir le texte)
  • Créer un état de catastrophe sanitaire pour la prise en charge par les assurances des pertes d’exploitation (voir le texte)
  • Appliquer le taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée aux travaux d’entretien, d’amélioration et de réhabilitation de logements (voir le texte)
  • Relocaliser les industries de santé en France (voir le texte)
  • Instaurer une clause nationale de fabrication des masquesmatériels de protection et gels hygiéniques essentiels à la sécurité sanitaire nationale (voir le texte)
  • Donner la priorité aux TPE et PME françaises dans l’accès aux marchés publics (voir le texte).

Une avancée significative pour les retraites des agriculteurs

By | Non classé

Jean-Yves Bony et Vincent Descoeur, députés du Cantal, étaient à l’Assemblée nationale le jeudi 18 juin pour apporter leur soutien à la proposition de loi de leur collègue député du Puy-de-Dôme André Chassaigne visant à revaloriser les retraites agricoles. Un texte adopté à l’unanimité, « qui représente une avancée significative même si le gouvernement en a réduit la portée », commentent les deux députés du Cantal.

L’Assemblée nationale examinait le 18 juin en 2e lecture une proposition de loi visant à assurer la revalorisation des pensions de retraite agricoles qu’elle avait adoptée à l’unanimité en février 2017 lors de la précédente législature, mais dont le gouvernement avait ensuite bloqué l’avancée au Sénat.

Cette proposition de loi prévoit de revaloriser les pensions minimales des chefs d’exploitation ayant effectué une carrière complète à 85 % du Smic, contre 75 % actuellement, soit 1 025 euros par mois. Cette revalorisation concernant à la fois les futurs et actuels retraités agricoles.

Un amendement du gouvernement est toutefois venu réduire la portée de ce texte en prévoyant un dispositif d’écrêtement qui conduira à exclure de la revalorisation les agriculteurs ayant exercé une autre activité et percevant à ce titre une pension. « Ce qui revient à exclure près d’un tiers des 290 000 agriculteurs qui auraient pu bénéficier de cette avancée », regrettent les deux députés du Cantal.

« Je suis intervenu en séance pour dénoncer cette remise en cause, en faisant remarquer que les victimes de cet écrêtement seront les agriculteurs qui ont été contraints d’exercer ponctuellement ou durablement une activité parallèle en raison de la taille de leur exploitation, ce qui constitue une profonde injustice », souligne Vincent Descoeur.

Les deux députés du Cantal ont également défendu avec leurs collègues du groupe LR un amendement visant à mettre cette réforme en application dès 2021, contre la volonté du gouvernement qui a repoussé l’échéance à 2022.

« L’adoption de ce texte est une bonne nouvelle pour les agriculteurs cantaliens car il permet de réparer une injustice, même s’il reste à faire pour assurer à nos agriculteurs, aux conjoints d’exploitations et aides familiaux des niveaux de retraite dignes au regard de leur travail et de leur engagement au service de la société », commentent Jean-Yves Bony et Vincent Descoeur en prévenant qu’ils profiteront de l’examen des prochains budgets « pour amener le gouvernement à revenir sur l’écrêtement et à avancer à 2021 la date d’entrée en vigueur du dispositif ».

Vincent Descoeur élu président d’une Mission d’information parlementaire sur la rénovation thermique des bâtiments

By | Non classé

Vincent Descoeur, député du Cantal, a été élu président de la Mission d’information sur la rénovation thermique des bâtiments installée le mercredi 17 juin à l’Assemblée nationale.

La création de cette Mission a été décidée par le bureau de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale. Composée de 17 députés de toutes sensibilités, elle sera copilotée par Vincent Descoeur, député LR du Cantal, qui a été élu à sa présidence, et Marjolaine Meynier-Millefert, députée LREM de l’Isère, élue rapporteur.

Initialement limité à la rénovation thermique des logements, l’objet de cette Mission a été élargi aux bâtiments publics et tertiaires à la demande de Vincent Descoeur. Ce groupe de travail va conduire durant plusieurs mois des auditions pour consulter l’ensemble des acteurs concernés par ces sujets, avec l’objectif de présenter des premières propositions d’actions lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2021 et de rendre son rapport en fin d’année 2020.

« A l’heure où l’on débat des mesures d’urgence pour répondre aux effets de la crise sanitaire, nous sommes nombreux à considérer que la rénovation thermique des bâtiments doit être une des priorités du plan de relance de notre économie, comme l’a lui-même indiqué le Président de la République le 14 juin », souligne Vincent Descoeur.

« La rénovation thermique des bâtiments est un enjeu fort à la croisée des préoccupations de pouvoir d’achat (réduction de la facture énergétique des particuliers et collectivités, tout particulièrement dans le Cantal où les dépenses de chauffage sont importantes), d’environnement (réduction des émissions de gaz à effet de serre) et d’économie (activité des entreprises du bâtiment et emploi) », ajoute le député du Cantal.


Les députés membres de la Mission : Guy Bricout, député du Nord (UDI) ; Jean-Louis Bricout, député de l’Aisne (SOC) ; Danielle Brulebois, députée du Jura (LaREM) ; Jean-Charles Colas-Roy, député de l’Isère (LaREM) ; Paul-André Colombani, député de Corse du sud (LT) ; Vincent Descoeur, député du Cantal (LR) ; Jean-Luc Fugit, député du Rhône (LaREM) ; Florence Lasserre, députée des Pyrénées-Atlantiques (MoDem) ; Marjolaine Meynier-Millefert, députée de l’Isère (LaREM) ; Adrien Morenas, député du Vaucluse (LaREM) ; Barbara Pompili, députée de la Somme (LaREM) et présidente de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale ; Véronique Riotton, députée de Haute-Savoie (LaREM) ; Martial Saddier, député de Haute-Savoie (LR) ; Nathalie Sarles, députée de la Loire (LaREM) ; Vincent Thiébaut, député du Bas-Rhin (LaREM) ; Hubert Wulfranc, député de Seine-Maritime (GDR) et Jean-Marc Zulesi, député des Bouches-du-Rhône (LaREM).

Primes aux soignants : l’hôpital d’Aurillac enfin reconnu

By | Non classé

Dans un courrier en date du 2 juin 2020, Vincent Descoeur, député du Cantal, avait interpellé le ministre des Solidarités et de la Santé pour s’étonner que les personnels des établissements publics de santé du Cantal ne puissent pas avoir accès à la prime exceptionnelle de 1 500 € que le gouvernement a décidé d’attribuer aux personnels de santé mobilisés dans le cadre de la crise sanitaire du coronavirus.

Il vient d’obtenir une première réponse : un décret publié au Journal officiel du 10 juin 2020 complète la liste des établissements éligibles à cette prime, dans lesquels les chefs d’établissements pourront relever le montant de la prime exceptionnelle de 500 à 1 500 € « pour les services ou agents impliqués dans la prise en charge de patients contaminés par le virus Covid-19 ou mobilisés par les circonstances exceptionnelles d’exercice… ». Le centre hospitalier d’Aurillac figure dans cette nouvelle liste.

« C’est une première avancée dont il faut se féliciter », réagit Vincent Descoeur, tout en regrettant que tous les établissements hospitaliers du département ne soient pas concernés, tout comme les cliniques privées, dont le CMC de Tronquières dans le Cantal, qui ne sont pas visées par ce décret alors qu’elles ont elles aussi pris en charge des malades et ont participé à la lutte contre la pandémie.

« Je reste mobilisé pour que cette reconnaissance s’applique aussi aux intervenants à domicile et plus largement à tous les personnels qui se sont mobilisés durant la crise. Sans perdre de vue qu’au-delà des primes exceptionnelles, c’est une revalorisation durable de leurs métiers et rémunérations qu’attendent légitimement les personnels de santé ».

Fromages d’Auvergne : 16 parlementaires demandent des mesures d’urgence

By | Non classé

A l’initiative de Vincent Descoeur, député du Cantal, 16 parlementaires d’Auvergne ont cosigné une lettre ouverte au Président de la République pour l’alerter sur les difficultés que rencontrent les filières fromagères AOP et IGP auvergnates dans le contexte de crise sanitaire.

Huit députés et huit sénateurs auvergnats, dont les quatre parlementaires cantaliens, ont cosigné cette lettre ouverte pour attirer l’attention du Chef de l’Etat et du ministre de l’Agriculture sur la situation de la filière laitière, confrontée à un effondrement des ventes de fromages consécutivement à la crise sanitaire.

Ils relèvent que les AOP et IGP d’Auvergne, qui font état de pertes de 60 à 90 % de volumes selon les filières, « sont plus particulièrement impactées, en raison des spécificités de leurs modes de commercialisation et de la présence de nombreuses petites et moyennes entreprises de transformation, qui n’ont pas la capacité de faire face à un tel bouleversement des modes de distribution et de consommation. »

Les 16 parlementaires demandent au gouvernement de mettre en oeuvre rapidement des solutions « pour éviter une catastrophe économique et la destruction de millions de litres de lait ».

Crise du coronavirus : vote au Parlement des mesures d’urgence sanitaires et économiques

By | Non classé

Le dimanche 22 mars, l’Assemblée nationale a voté deux projets de loi déposés par le gouvernement pour faire face à la crise sanitaire sans précédent que connaît notre pays. Tout comme les collègues de mon groupe, j’ai voté par délégation ces deux textes qui instaurent l’état d’urgence sanitaire, prévoient des mesures de soutien à l’économie et reportent le second tour des élections municipales.

La « loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 » instaure l’état d’urgence sanitaire pour deux mois en donnant pouvoir au gouvernement de mettre en œuvre les mesures appropriées pour lutter contre l’épidémie. Elle encadre le report des élections municipales et habilite le gouvernement à légiférer par ordonnances pour soutenir les entreprises, éviter les cessations d’activité et maintenir l’emploi.

La loi de finances rectificative pour 2020 a quant à elle permis de débloquer un plan de soutien de 45 milliards d’euros pour sauvegarder le tissu économique (aides aux entreprises, chômage partiel, prise en charge des arrêts maladie), de créer une aide d’urgence de 1 500 € pour les petites entreprises, les artisans et commerçants, de décider des reports de charge et d’instaurer une garantie de l’Etat de 300 milliards d’euros pour assurer les prêts bancaires des entreprises.

Dans le cadre de l’examen du texte, nous avons obtenu :

  • via un amendement au projet de loi de finances rectificative, la création d’un comité de suivi de la mise en œuvre des mesures de soutien aux entreprises,
  • la création, l’automne prochain, d’une commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la crise du coronavirus,
  • la sanctuarisation des résultats du 1er tour des élections dans les 30 000 communes où les conseils municipaux ont été élus au 1er tour et le maintien des résultats du 1er tour pour les communes où un second tour est nécessaire s’il peut être organisé en juin.

Nous avons d’autre part interpellé le gouvernement sur le manque de masques et de matériels de protection, réclamé une augmentation massive des tests de dépistage, un renforcement des contrôles aux frontières, un état des lieux du parc de respirateurs artificiels disponibles dans nos hôpitaux, une intervention de l’Etat sur les loyers des professionnels et entreprises ou la diminution de 70 à 50 % de perte de chiffre d’affaires en mars 2020 pour bénéficier du Fonds de solidarité. Nous avons également relayé les interrogations des entreprises et salariés sur les régimes d’aide ou les difficultés d’accéder au dispositif du chômage partiel.

Nous avons d’autre part proposé la création d’un nouveau régime assurantiel exceptionnel inspiré du régime « catastrophe naturelle » pour les catastrophes sanitaires comme celle que nous vivons. Le gouvernement n’y a pas donné suite, raison pour laquelle nous avons déposé une proposition de loi visant à créer un état de « catastrophe sanitaire » qui permettrait aux entreprises de bénéficier d’une garantie sur leurs pertes d’exploitation auprès des assureurs.

Liens utiles :

Crise sanitaire : une plateforme pour s’informer

By | Non classé

Le gouvernement a mis en place une plateforme internet qui rassemble toutes les informations sur l’épidémie du coronavirus, les conduites à tenir, les numéros utiles, la liste des établissements soumis à obligation de fermeture, ainsi que sur les dispositifs de soutien aux entreprises.

Cette plafeforme permet notamment de télécharger « l’attestation de déplacement dérogatoire » qui est désormais obligatoire pour justifier de ses déplacements de la vie quotidienne et l’attestation employeur obligatoire pour justifier des déplacements professionnels.

Elle est accessible à l’adresse https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

Pour consulter le guide des aides aux entreprises, cliquez ici.

J’ai voté la motion de censure contre la réforme des retraites

By | Non classé

Après la décision du Premier ministre d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution et d’engager la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de réforme des retraites pour mettre un terme au débat à l’Assemblée nationale, j’ai voté la motion de censure déposée par le groupe Les Républicains.

L’obstruction délibérée d’une minorité parlementaire ne suffit pas à justifier ce passage en force avec l’utilisation du 49.3 sur un sujet aussi important que la réforme des retraites qui engage l’avenir des Français et aurait mérité un vrai débat à l’Assemblée nationale. Un déni de démocratie au moment où nous commencions à interpeller le gouvernement sur les zones d’ombre de ce projet de loi mal ficelé, non financé, qui autorise massivement le recours aux ordonnances et au final anxiogène pour une majorité de nos concitoyens.

Ainsi, à la veille de la mise en œuvre du 49.3, j’étais intervenu dans les débats pour demander au gouvernement de lever le doute sur la possibilité pour tous nos agriculteurs de bénéficier de l’annonce d’une pension garantie de 1 000 € (voir la vidéo). Car il apparaît en réalité qu’un grand nombre d’entre eux ne pourront pas en profiter si la réforme est adoptée en l’état. De même, le projet de loi n’apporte aucune réponse aux agriculteurs déjà retraités, ce que j’avais dénoncé en cosignant avec mon collègue Jean-Yves Bony, un courrier adressé au Président de la République à la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture.

Je suis également intervenu pour m’inquiéter de la situation des agents des collectivités locales, en particulier des agents de catégorie C, et de la baisse annoncée des retraites des enseignants que la supposée revalorisation de traitement ne compensera pas (voir la vidéo).

J’avais enfin déposé ou cosigné des amendements -qui ne seront donc jamais discutés- sur les retraites des artisans-commerçants, des professions libérales, des avocats…

Retraites agricoles : les deux députés du Cantal interpellent le Président de la République

By | Non classé

A la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture et alors que l’examen du projet de loi de réforme des retraites bat son plein à l’Assemblée nationale, Vincent Descoeur et Jean-Yves Bony, députés du Cantal, ont décidé d’interpeller le Président de la République sur la question des retraites agricoles.

Dans un courrier adressé au Président de la République, ils relèvent que la promesse d’une retraite minimale de 1 000 € par mois ne concernera qu’une minorité d’agriculteurs si la réforme est votée en l’Etat et proposent des évolutions. Ils demandent également une revalorisation des pensions des agriculteurs déjà retraités auxquels, en l’état, la réforme n’apporte aucune réponse.

Réforme des retraites : Vincent Descoeur favorable à un référendum

By | Non classé

L’examen du projet de loi de réforme des retraites a débuté le 17 février à l’Assemblée nationale. Dès l’ouverture des débats, Vincent Descoeur s’est associé à plusieurs initiatives visant à rejeter ce texte en l’état : il a voté la motion de rejet préalable déposée par son groupe Les Républicains ; il fait également partie des 4 députés LR qui ont voté la motion référendaire portée par des députés d’opposition de différentes sensibilités pour demander que la réforme des retraites soit soumise à référendum (motion rejetée par 160 voix contre 70).

« J’ai souhaité exercer ma liberté de vote sur cette question car je considère que, pour obtenir l’adhésion des Français sur une réforme aussi essentielle, il est souhaitable de les consulter par référendum sur les grands principes de cette réforme des retraites, qu’il s’agisse de la durée d’activité, du montant des cotisations ou encore de l’âge de départ », argumente-t-il.

« Ce projet de système universel par points, qui n’a d’universel que le nom, est devenu au fil des semaines de moins en moins lisible et anxiogène pour une majorité de nos concitoyens. Qui plus est, les profonds bouleversements proposés par le gouvernement n’apportent aucun début de solution à la question principale qui est celle du financement des retraites », relève-t-il, en dénonçant les conditions dans lesquelles l’Assemblée nationale examine ce texte « avec des délais très courts, un recours aux ordonnances qui est un moyen de contourner le débat parlementaire et l’absence totale de visibilité sur ses conséquences financières et le financement à moyen terme ».

Le point de vue de Vincent Descoeur sur la réforme des retraites

By | Non classé

Je suis favorable à une réforme des retraites, qui s’impose quoi qu’on en dise en raison du déséquilibre croissant entre le nombre d’actifs et celui des retraités. L’enjeu, c’est que l’on puisse maintenir dans la durée un système de retraite par répartition et que nos jeunes ne se demandent plus s’ils pourront bénéficier demain d’un système de retraite. Cette réforme s’impose également pour introduire plus de justice, d’une part pour revaloriser les petites retraites, notamment celles des agriculteurs, d’autre part pour mieux prendre en compte la pénibilité dans certains métiers, comme le secteur du bâtiment, les professions de santé…

Mais, une nouvelle fois, le gouvernement s’y est mal pris. Il a réussi à faire peur à tout le monde et à se mettre à dos la quasi-totalité des Français, chacun étant persuadé qu’il va y laisser des plumes. Son projet de système universel par points, qui n’a d’universel que le nom, ne convainc personne et affole tout le monde. Il est devenu au fil du temps complètement illisible et donc anxiogène. Sans compter que les énormes bouleversements proposés par le gouvernement n’apportent aucune solution à la question principale qui est celle du financement des retraites.

Pour ajouter à la confusion, le Conseil d’Etat a rendu un avis particulièrement sévère sur le projet de loi. Il juge l’étude d’impact insuffisante, souligne le manque de clarté de la réforme et parle de projections financières « lacunaires ». Ce manque de clarté est accentué par le recours aux ordonnances : pas moins de 29 habilitations à autoriser des ordonnances sont prévues sur 46 articles !

Avec mes collègues députés du groupe Les Républicains, nous avons tenu fin janvier une conférence de presse à l’Assemblée nationale pour nous inquiéter des conditions dans lesquelles le Parlement va devoir examiner ce texte, avec des délais très courts, un recours aux ordonnances qui est un moyen de contourner le débat parlementaire et surtout avec une absence totale de visibilité sur ses conséquences financières. En effet, les députés vont devoir se prononcer sur ce texte alors que la conférence de financement ne rendra ses conclusions que fin avril, ce qui est totalement inacceptable.

Pour toutes ces raisons, en l’état actuel du projet de loi, j’envisage de voter contre.

Accession à la propriété : le prêt à taux zéro prolongé en 2020 en zone rurale

By | Non classé

Dans une réponse à une question écrite au gouvernement déposée par Vincent Descoeur, le ministre de la Ville et du Logement confirme la prolongation du dispositif du Prêt à taux zéro (PTZ) en 2020 en zone rurale.

Alors que le gouvernement prévoyait sa disparition dans les zones péri-urbaines (B2) et rurales (C) fin 2019, les députés ont finalement obtenu la prolongation de ce dispositif, qui permet aux jeunes ménages modestes d’acquérir un logement neuf.

« Si cette suppression avait été confirmée, cela aurait voulu dire que seuls les habitants qui s’installent dans les grandes villes pourraient bénéficier de ce coup de pouce alors qu’un jeune ménage qui choisirait de construire à la campagne serait privé de toute aide à l’accession à la propriété », relève Vincent Descoeur. « Cela aurait été un coup dur à la fois pour l’attractivité des zones rurales et pour nos entreprises du secteur du bâtiment ».

Mais ce n’est qu’un sursis. Dans sa réponse au député du Cantal, le ministre de la Ville et du Logement indique que l’année 2020 sera mise à profit pour mener une réflexion plus générale sur les dispositifs d’accession à la propriété.

Une loi pour lutter contre le fléau du démarchage téléphonique abusif

By | Non classé

L’Assemblée nationale a voté le 30 janvier une proposition de loi qui renforce le dispositif de lutte contre le démarchage téléphonique abusif et l’interdit dans le domaine de la rénovation énergétique.

Opérationnel depuis 2016, le dispositif Bloctel, qui permet à un particulier de s’inscrire sur une liste d’opposition au démarchage téléphonique, n’a pas fait la preuve de son efficacité. Les appels téléphoniques intempestifs se multiplient, les fraudes aux numéros surtaxés sont de plus en plus fréquentes et nous sommes régulièrement sollicités par des consommateurs qui ont été abusés.

Plusieurs initiatives parlementaires visant à lutter contre le démarchage téléphonique abusifs ont été prises ces derniers mois et, le 30 janvier, l’Assemblée nationale a adopté en deuxième lecture une proposition de loi qui renforce les sanctions contre les entreprises et organismes qui contournent le dispositif Bloctel et qui, compte tenu de l’explosion des pratiques abusives dans le domaine de la rénovation énergétique, interdit totalement le démarchage téléphonique dans ce secteur.

« Ce texte est un progrès, mais il ne va pas assez loin », estime Vincent Descoeur, député du Cantal. Faisant le constat que « le droit d’opposition tel qu’il existe avec le dispositif Bloctel n’a pas fait ses preuves », il a déposé des amendements visant notamment à interdire par principe le démarchage téléphonique en le limitant aux personnes ayant expressément donné leur accord auprès de leurs opérateurs téléphoniques pour que leur numéro de téléphone puisse être utilisé à des fins commerciales.

Cette proposition n’a toutefois pas été retenue par l’Assemblée nationale. Le texte doit maintenant être examiné en deuxième lecture au Sénat.