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Vincent Descoeur alerte le gouvernement sur la situation des maisons de retraite

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Vincent Descoeur, député du Cantal, est intervenu mardi 6 juin à l’Assemblée nationale dans le cadre des questions d’actualité pour alerter le gouvernement sur les difficultés que rencontrent les EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

Dans le Cantal comme partout en France, « les EHPAD sont confrontés à des difficultés de fonctionnement qui les fragilisent et font peser une menace sur leur avenir », a témoigné le député. « Fragilisés par la crise sanitaire, ces établissements connaissent des difficultés budgétaires en raison d’un contexte d’inflation qui pèse sur leurs charges fixes, en particulier l’énergie et les denrées alimentaires, avec des dépenses d’hébergement qui ont progressé bien plus vite que les forfaits hébergement et dépendance. Ils sont en outre confrontés à des difficultés de recrutement qui les contraignent à recourir à l’intérim, dont le coût excessif grève plus encore leurs budgets », expliquait-il.

« En début d’année, la Fédération Hospitalière de France révélait que 39 % des EHPAD publics rencontraient des difficultés de trésorerie et que 85 % d’entre eux anticipaient un résultat fortement déficitaire à la fin de l’exercice 2022 », relevait Vincent Descoeur.

« Monsieur le Ministre, il y a urgence à agir si on veut éviter la multiplication des fermetures de lits ou pire encore de certains établissements qui risquent de se retrouver en cessation de paiement », prévenait-il, en appelant – « sans attendre une loi grand-âge régulièrement annoncée et sans cesse reportée » – à des mesures rapides « pour aider les EHPAD à surmonter cette crise sans précédent, rassurer leurs gestionnaires, leurs personnels, les aînés et leurs familles ».

Dans sa réponse, Jean-Christophe COMBE, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, a détaillé les mesures mises en œuvre par le gouvernement tout en convenant que « la situation est toujours difficile ». Il a indiqué avoir « demandé à l’ensemble des directeurs généraux des ARS de suivre la situation des EHPAD qui sont en difficulté ». « On ne laissera aucun EHPAD en difficulté ou aucun EHPAD contraint de fermer », assurait-il, ajoutant qu’il avait saisi l’ensemble de ses administrations « pour mettre en place un groupe de travail, avec les départements, afin de travailler sur l’évolution du modèle économique des EHPAD » et d’apporter « une réponse structurelle ».

Vincent Descoeur s’inquiète auprès du gouvernement de la fin des tarifs réglementés de vente de gaz

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Dans une question écrite qu’il a déposée en mars dernier, le député du Cantal s’inquiétait auprès du gouvernement des conséquences de la suppression du tarif réglementé de vente du gaz, prévue au 30 juin 2023, et l’interrogeait sur l’opportunité de reporter cette échéance.

La réponse de la ministre de la Transition écologique est parue au Journal officiel du 18 avril 2023.

Vincent Descoeur élu co-rapporteur d’une mission d’information sur l’eau et le climat

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Vincent DESCOEUR, député du Cantal, a participé le 25 mai à la réunion constitutive de la mission d’information « sur l’adaptation de la politique de l’eau au défi climatique » créée par la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale.

Il en a été élu co-rapporteur avec Yannick HAURY, député de Loire Atlantique. Composée de 21 députés, cette mission est co-présidée par Anne-Cécile VIOLLAND (députée de Haute-Savoie) et David TAUPIAC (député du Gers).

Cette mission s’est donnée pour objectif de faire des propositions visant à prendre en compte dans les politiques publiques les effets du changement climatique sur la disponibilité de la ressource en eau, sa qualité et, plus largement, le cycle de l’eau.

Elle mènera une série d’auditions de mai à septembre et rendra ses conclusions en novembre 2023.

Elevage : Vincent Descoeur et Jean-Yves Bony indignés par les conclusions du rapport de la Cour des comptes

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Vincent Descoeur et Jean-Yves Bony jugent « hallucinantes » et « décalées » les conclusions du rapport de la Cour des comptes qui préconise une réduction du cheptel bovin français. Ils dénoncent la stigmatisation incessante dont l’élevage est la cible sur fond de « bien-pensance déconnectée des réalités ».

Les magistrats de la Cour des comptes ont rendu le 22 mai un rapport dans lequel ils appellent à « définir et rendre publique une stratégie de réduction du cheptel bovin » pour répondre aux objectifs de diminution des émissions de gaz à effet de serre. « Un comble, à l’heure où les pouvoirs publics et les filières s’inquiètent d’une diminution du nombre d’animaux en raison d’une décapitalisation qui s’accélère ces dernières années et qui devrait malheureusement se poursuivre », réagissent les deux députés du Cantal.

« Diminuer notre production de lait et de viande, c’est accepter que la France importe de plus en plus de produits venus de l’autre bout du monde, issus d’élevages qui ne sont pas soumis aux mêmes normes que celles que nous imposons à nos éleveurs et dont le bilan carbone est sans aucun doute beaucoup plus lourd… On ne voit pas bien dans ces conditions où pourrait être le bénéfice climatique et environnemental pour la planète, sans parler des conséquences économiques et sociales pour nos territoires d’élevage », soulignent-ils.

« La Cour des comptes semble également ignorer que, sans élevage, les millions d’hectares de prairies entretenues par nos éleveurs disparaîtraient alors qu’elles jouent un rôle essentiel dans la captation du carbone et le maintien de la biodiversité », ajoutent-ils en dénonçant « les procès incessants dont l’élevage est la cible au nom de visions idéologiques ».

« Nos éleveurs s’adaptent sans cesse pour répondre aux exigences toujours plus fortes de la société, ils assurent notre autonomie alimentaire, ils jouent un rôle économique et social majeur dans nos campagnes. C’est de notre soutien et de notre reconnaissance dont ils ont besoin et pas de mises en cause caricaturales de la part d’une haute administration dont on se demande bien en l’occurrence de quoi elle se mêle et si elle n’aurait pas de sujet budgétaire plus urgent à examiner », concluent-ils.

Supprimer la perte des points pour les petits excès de vitesse

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Vincent Descoeur, député du Cantal, a déposé en avril une proposition de résolution « visant à supprimer le retrait de points pour les petits excès de vitesse inférieurs à 5 km/h hors agglomération »

Dans cette proposition de résolution, cosignée par une vingtaine de députés, Vincent Descoeur propose de supprimer les retraits de points pour les petits excès de vitesse de moins de 5 km/h lorsqu’ils interviennent hors agglomération, cette infraction restant par ailleurs soumise à une amende forfaitaire.

Dans l’exposé des motifs de cette proposition de résolution, Vincent Descoeur remarque que « ces petits excès de vitesse sont souvent involontaires et représentent plus de 58 % des points perdus ». Et il relève « qu’il est de plus en plus difficile pour les automobilistes de savoir à quelle vitesse ils doivent circuler sur notre réseau routier, du fait notamment du maintien de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur le réseau routier national alors qu’elle est de 90 km/h sur la plus grande partie du réseau départemental. »

Il fait également le constat que la France est le seul pays d’Europe à retirer un point dès le premier km/h de dépassement et rappelle que le ministre de l’Intérieur lui-même a reconnu que ces retraits de points pour petits excès de vitesse pénalisent majoritairement ceux qui prennent la route quotidiennement pour aller travailler.

Les députés cosignataires : Emmanuelle ANTHOINE, Thibault BAZIN, Jean-Yves BONY, Ian BOUCARD, Jean-Luc BOURGEAUX, Hubert BRIGAND, Fabrice BRUN, Dino CINIERI, Pierre CORDIER, Marie-Christine DALLOZ, Julien DIVE, Francis DUBOIS, Virginie DUBY-MULLER, Nicolas FORISSIER, Annie GENEVARD, Philippe GOSSELIN, Victor HABERT-DASSAULT, Meyer HABIB, Philippe JUVIN, Véronique LOUWAGIE, Emmanuel MAQUET, Frédérique MEUNIER, Christelle PETEX-LEVET, Alexandre PORTIER, Nicolas RAY, Vincent ROLLAND, Antoine VERMOREL-MARQUES, Stéphane VIRY.

Perte de souveraineté énergétique : la commission d’enquête de l’Assemblée nationale a rendu son rapport

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Au terme de six mois d’auditions, la commission d’enquête parlementaire « visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France » a rendu un rapport de plus de 400 pages dans lequel elle dresse un constat sans concession des erreurs passées et formule 30 propositions pour retrouver une politique énergétique ambitieuse.

Vincent Descoeur, député du Cantal, fait partie des 31 députés qui composent cette commission d’enquête, lancée en octobre 2022 à l’initiative des députés Les Républicains, avec l’objectif de comprendre comment, pour la première fois depuis 43 ans, la France a pu se retrouver cet hiver importatrice nette d’électricité et confrontée à des risques de ruptures d’approvisionnement. Coupures d’électricité que seules les mesures d’économies imposées aux Français comme à nos outils de production, qui ont par ailleurs subi une explosion des prix de l’énergie, ont permis d’éviter.

Présidée par Raphaël Schellenberger, député LR du Haut-Rhin, la commission a auditionné durant 150 heures 88 personnalités, experts, scientifiques, dirigeants d’entreprises et organismes de régulation, des hauts fonctionnaires, d’anciens ministres et deux anciens présidents de la République.

« Ces auditions nous ont permis de comprendre comment, en trois décennies, les choix successifs, guidés trop souvent par des considérations politiques ou accords électoraux avec Les Verts qui se sont révélés pour le moins hasardeux, nous ont éloignés de la souveraineté énergétique comme de la transition écologique », résume Vincent Descoeur. Il cite la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015, qualifiée par la commission de « contre-exemple de politique énergétique » qui, de manière arbitraire et sans étude d’impact, a fragilisé de manière durable la filière nucléaire en définissant un objectif de réduction à 50 % de l’électricité nucléaire dans le mix énergétique. De même, l’arrêt du programme de recherche Superphénix sous le gouvernement Jospin et plus récemment, en 2019, du projet de réacteur Astrid, font partie des « six grandes erreurs stratégiques » identifiées par les députés.

Après avoir analysé les erreurs du passé, le rapport formule 30 propositions, basées notamment sur la relance du nucléaire et de l’hydroélectricité, une réforme du marché européen de l’électricité, une décorrélation du prix de l’électivité décarbonée avec celui du prix du gaz… La commission plaide également pour une « loi de programmation énergie-climat sur 30 ans avec des objectifs climatiques, énergétiques et industriels ».

Hydro-électricité : relancer les investissements

Lors de la conférence de presse de présentation du rapport, le 5 avril à l’Assemblée nationale, le député Vincent Descoeur est intervenu pour expliciter la piste du développement de l’hydroélectricité, première source d’énergies renouvelables : elle fait l’objet de la proposition 9 du rapport qui demande le maintien des concessions hydroélectriques dans le domaine public

Auteur avec ses collègues députés Francis Dubois et Raphaël Schellenberger d’une contribution au rapport intitulée « Hydro-électricité : sortir de l’impasse pour relancer l’investissement », il explique que le développement de cette énergie a été mis en suspens à partir des années 2000 en raison des mises en demeure répétées de la Commission européenne qui a enjoint la France à ouvrir à la concurrence les concessions hydro-électriques arrivées à échéance. « Faute de visibilité, les opérateurs ont en effet dû renoncer à des investissements et travaux de modernisation qui auraient pu permettre d’augmenter de 15 % les capacités de production de nos installations », explique-t-il, en rappelant que c’était une préoccupation qu’il avait à plusieurs reprises exprimée lorsqu’il présidait l’Entente de la vallée du Lot.

« Il est temps de sortir de cet impasse », plaide-t-il, notant avec satisfaction que le rapport propose « une solution qui permettrait d’éviter une mise en concurrence dont tout le monde reconnaît qu’elle serait dangereuse pour notre souveraineté énergétique et la gestion de la ressource en eau dans les territoires qui accueillent les barrages ».

« Quelle que soit la solution retenue, une quasi-régie comme le propose le rapport voire un régime d’autorisation, nous attendons de l’exécutif une prise de décision rapide afin de sortir le secteur hydroélectrique de l’impasse dans laquelle il se trouve et pouvoir engager les investissements trop longtemps retardés », conclut-il.

Train de nuit Aurillac-Paris : Vincent Descoeur demande des assurances

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La remise en service d’un train de nuit entre Aurillac et Paris est annoncée pour décembre 2023. Vincent Descoeur, député du Cantal, vient d’interroger le gouvernement sur les modalités de fonctionnement de cette ligne : elles seront présentées fin mai, a répondu le ministre.

Mardi 28 mars, dans le cadre d’une séance de questions orales sans débat de l’Assemblée nationale, Vincent Descoeur, député du Cantal, est revenu sur la perspective de remise en service d’une liaison par train de nuit entre Aurillac et Paris en interrogeant le ministre des Transports « sur les modalités de fonctionnement de cette desserte, sa fréquence, ses horaires et la nature du matériel roulant qui serait mobilisé ».

Il a demandé au gouvernement de confirmer que, conformément aux engagements pris par le Premier ministre Jean Castex en octobre 2021, « il s’agira bien d’une liaison de plein exercice susceptible de répondre aux attentes de tous les usagers et pas seulement d’une clientèle touristique », en insistant sur la nécessité pour le département et la ville d’Aurillac de pouvoir disposer d’une liaison de nuit quotidienne avec un niveau de service et de confort adapté aux attentes des futurs voyageurs.

Dans sa réponse, Olivier Klein, ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, a indiqué que « la date précise de mise en service ainsi que la fréquence et les horaires de ce train seront présentés aux élus et aux associations d’usagers lors du comité de suivi des dessertes ferroviaires des lignes de nuit du sud-ouest prévu à la fin du mois de mai ». Il a ajouté que cette ligne bénéficiera de wagons Corail rénovés.

Membre des groupes d’études « montagne » et « ruralité »

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Vincent Descoeur a été élu vice-président du groupe d’études « montagne » de l’Assemblée nationale. Il est également membre du groupe d’études consacré à la ruralité.

  • Le groupe d’études « Montagne » a tenu sa réunion constitutive le 8 mars 2023. Il est co-présidé par Emilie BONNIVARD (députée LR de Savoie) et Xavier ROSEREN (député LREM de Haute-Savoie). Dix vice-présidents ont été élus dont, pour le Massif central, Vincent DESCOEUR, député du Cantal. Ses objectifs : « Proposer des solutions concrètes aux problématiques auxquelles les habitants des circonscriptions de montagne sont confrontés », par exemple en matière de foncier ou de logement, et « faire prendre en compte les spécificités de la montagne dans les politiques publiques ».
  • Le groupe d’études « ruralité » a tenu sa réunion constitutive le 21 mars 2023. Il est co-présidé par Fabrice BRUN (député LR de l’Ardèche) et David TAUPIAC (député LIOT du Gers). Vincent DESCOEUR est membre de ce groupe d’études qui regroupe 148 députés. Les élus ont évoqué les différentes problématiques qu’ils envisagent de traiter, notamment la compétence relative à l’eau et l’assainissement, le foncier, les zones de revitalisation rurale, le numérique et la présence des services publics en zones rurales.
Photo : le groupe d’études « ruralité » lors de sa réunion constitutive.

Quelles solutions pour faire face au fléau des rats taupiers ?

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La Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, dont Vincent Descoeur fait partie, a auditionné cette semaine Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire.

Le député du Cantal a profité de cette rencontre pour attirer l’attention du ministre sur le fléau des rats taupiers, en l’interrogeant sur l’état d’avancement des travaux de recherche destiné à identifier de nouveaux moyens de lutte, en particulier la recherche sur l’immuno-contraception.

« Ces rats taupiers, qui détruisent les prairies de moyenne montagne comme celles du Cantal, désespèrent les éleveurs de ces territoires qui se retrouvent de plus en plus régulièrement confrontés à l’incapacité de nourrir leurs troupeaux mais aussi de constituer des stocks de fourrages pour l’hiver », soulignait Vincent Descoeur.

Dans sa réponse, le ministre a reconnu l’ampleur du problème et confirmé que les travaux de recherche en cours sur l’immuno-contraception semblent prometteurs, en évoquant aussi des essais sur la robotisation de la lutte.

Nutri-Score : les députés du Cantal déposent une nouvelle proposition de loi pour exempter les AOP

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Vincent Descoeur et Jean-Yves Bony, députés du Cantal, ont déposé une proposition de loi, cosignée par 37 députés, qui vise à exempter les produits sous AOP et IGP de l’obligation d’apposition de l’indice Nutri-Score.

« Le système d’étiquetage Nutri-Score, qui renseigne les consommateurs sur les qualités nutritionnelles des aliments, s’avère inadapté et extrêmement pénalisant pour les produits alimentaires français sous AOP ou IGP, en particulier pour les fromages qui, pour plus de 90 % d’entre eux, obtiennent les plus mauvaises notes et se trouvent classés D ou E… », expliquent les deux députés du Cantal qui ont redéposé en l’actualisant une proposition de loi visant à « exempter les produits sous appellation d’origine protégée ou indication géographique protégée de l’obligation d’apposition d’un indice Nutri-Score », que Vincent Descoeur avait déjà proposée lors de la précédente législature.

Les deux parlementaires relaient ainsi les inquiétudes des professionnels de l’agro-alimentaire, en particulier des filières laitières et fromagères du Massif central, qui craignent que l’utilisation du Nutri-Score soit rendue obligatoire et pénalise la consommation des produits emblématiques des terroirs français. En effet, plus d’un consommateur sur deux indique avoir modifié ses habitudes d’achat en raison du Nutri-Score.

Dans l’argumentaire de leur proposition de loi, Vincent Descoeur et Jean-Yves Bony soulignent que le Nutri-Score ne tient pas compte de la réalité des portions, ne donne pas d’information sur le degré de transformation, ni la présence d’additifs, colorants ou conservateurs, pas plus que sur les apports nutritionnels d’un produit ou son impact sur l’environnement. « Si bien que les fromages, qui sont fabriqués à partir d’une liste d’ingrédients simples et sans additifs, se trouvent paradoxalement moins bien notés que certains produits industriels ultra-transformés », remarquent-ils.

Retraites : Vincent Descoeur dénonce une réforme « purement comptable » et « injuste »

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A l’occasion de l’ouverture du débat sur les retraites à l’Assemblée nationale, le député du Cantal Vincent Descoeur a dénoncé une réforme « purement comptable » et « injuste », « qui n’apporte pas de réponse à la question de la pénibilité ».

Défendant mardi 7 février devant l’Assemblée nationale un amendement de suppression de l’article liminaire du projet de loi de réforme des retraites, Vincent Descoeur a regretté « que le gouvernement ait fait le choix d’une réforme qui obéit à une logique purement comptable alors même qu’il s’agit d’une réforme sociétale qui interroge notre relation au travail et aurait dû donner lieu à un débat sur la durée de cotisation, sur le temps de travail mais aussi et surtout sur le partage de l’effort qui est demandé… ».

« Si on peut juger nécessaire une réforme, votre choix de privilégier une logique comptable qui prime sur toutes les autres considérations sociales, pénalise en l’état les personnes ayant des carrières longues, les travailleurs les plus éprouvés physiquement et elle pénalisera aussi les femmes et c’est en cela que votre réforme est injuste. Injuste et non aboutie parce qu’elle n’apporte pas de réponse satisfaisante à la question de la prise en compte de la pénibilité », poursuivait-il.

Cette logique comptable se traduit par le choix de repousser l’âge légal de départ à la retraite, « un choix qui ne répond pas aux aspirations d’une très large majorité de nos concitoyens », s’est insurgé le député du Cantal, qui a déposé un amendement de suppression des dispositions de l’article 7 du projet de loi qui organisent ce report de 62 à 64 ans.

Vincent Descoeur a enfin regretté que le gouvernement ait engagé cette réforme dans le contexte : « S’il n’y a pas de bon moment pour débattre de cette réforme, convenez que celui-ci est particulièrement mal choisi et laisse à penser que, décidément, vous sous-estimez les difficultés que rencontrent nos concitoyens confrontés au retour de l’inflation et à la hausse des prix de l’énergie. »

Tribune : réinvestir dans le parc hydraulique français

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Huit députés LR, dont les députés cantaliens Vincent Descoeur et Jean-Yves Bony, ont signé une tribune dans laquelle ils plaident pour une modernisation et un réinvestissement du parc hydraulique français.

Aurélien Pradié, député du Lot, Raphaël Schellenberger, député du Haut-Rhin, Vincent Descoeur et Jean-Yves Bony, députés du Cantal, Francis Dubois, député de Corrèze, Virginie Duby-Muller, députée de Haute-Savoie, Vincent Rolland, député de Savoie et Emmanuel Maquet, député de la Somme, sont les huit signataires d’une tribune intitulée « La reconquête de notre souveraineté énergétique passera par l’eau » publiée le 2 février 2023 dans Le Figaro.

Aux lendemains du vote de la loi d’accélération des énergies renouvelables, les 8 députés s’inquiètent de constater que la France mise quasi exclusivement sur l’éolien et le solaire en oubliant l’énergie hydraulique, une énergie renouvelable qui présente pourtant de notables avantages, notamment ceux d’être neutre en émission de gaz à effet de serre, stockable et pilotable…

Ils relèvent surtout que la simple rénovation des barrages et installations hydrauliques existants permettrait d’augmenter sensiblement leur capacité de production d’électricité et déplorent que ces investissements ne soient pas réalisés et soient suspendus en raison de la volonté de l’Union européenne d’ouvrir le secteur à la concurrence : « La France doit refuser la moindre perspective de mise en concurrence de ses barrages hydroélectriques, comme les injonctions répétées de la Commission européenne voudraient l’imposer », écrivent-ils en appelant la France à retrouver « du pragmatisme et de l’ambition en ce domaine ».

Réforme des retraites : « Une approche comptable et des zones d’ombre »

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« Ma position sur les retraites est connue et constante », a réagi Vincent Descoeur, député du Cantal, suite aux annonces du gouvernement sur la future réforme des retraites : « Sur le principe, je ne suis pas favorable au recul de l’âge légal de départ, mesure qui relève selon moi d’une approche purement comptable et ne répond pas aux aspirations d’une majorité de nos concitoyens qui souhaitent conserver la liberté de faire valoir leurs droits à la retraite dès 62 ans, ou bien de partir plus tard, en fonction de leur situation personnelle et de l’activité qu’ils exercent. Je regrette qu’on n’ait pas abordé le sujet sous l’angle de la durée de cotisation au cours de la vie active, quitte à réouvrir le débat sur le temps de travail. De même, en l’état, le projet de loi qu’on nous annonce n’apporte pas de réponses satisfaisantes sur les questions de la prise en compte de la pénibilité et des carrières longues et comporte des incohérences ».

« Je partage la demande portée par mon groupe politique qui consiste à garantir une pension minimale de 1 200 € bruts par mois pour les salariés, les artisans, commerçants et agriculteurs », poursuit-il. « Sous réserve d’obtenir des précisions sur les modalités de mise en œuvre de cette mesure car, comme nous l’avons constaté avec la réforme des retraites agricoles, la promesse faite d’une pension à 85 % du Smic a finalement laissé au bord de la route des milliers d’agriculteurs ». « Nous devrons par ailleurs nous assurer que cette pension minimale s’appliquera bien aux retraités actuels et pas seulement aux futurs retraités ».

Enfin, il estime que le moment est mal choisi pour engager une telle réforme : « Je trouve qu’il n’est pas judicieux d’engager une telle réforme aujourd’hui, dans un contexte économique particulièrement incertain voire anxiogène, avec un phénomène d’inflation dont on ne voit pas l’issue, en raison notamment de l’explosion des prix de l’énergie et des carburants dont le gouvernement ne semble pas avoir mesuré complètement les conséquences pour les entreprises comme pour les ménages ».

Vincent Descoeur interpelle le gouvernement sur les oubliés du chèque carburant

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Vincent Descoeur, député du Cantal, interpelle le gouvernement sur les oubliés du chèque carburant et demande le retour de mesures de limitation des prix des carburants qui bénéficieraient à tous.

Mercredi 11 janvier à l’Assemblée nationale, dans le cadre d’un débat sur « les oubliés du bouclier énergétique », Vincent Descoeur a constaté que, depuis début janvier et la fin des ristournes accordées par le gouvernement et le pétrolier Total, les prix des carburants sont repartis à la hausse pour atteindre des niveaux records, parfois supérieurs à 2 € le litre de gasoil dans certaines stations « alors même que le prix du baril n’est pas au plus haut ».

Dans ce contexte, le dispositif du chèque carburants de 100 € mis en place par le gouvernement n’est pas satisfaisant, estimait-il : d’abord parce qu’il ne compense qu’une faible partie de la hausse ; ensuite et surtout parce qu’il laisse au bord de la route une majorité de Français, le nombre de bénéficiaires étant estimé à 10 millions sur les 40 millions d’automobilistes que compte le pays. « C’est ainsi que de nombreux salariés, mais aussi les retraités, les bénévoles, les artisans et PME ne pourront pas bénéficier de cette aide, ce qui est à nos yeux injuste », plaidait-il.

S’inquiétant de la perspective de nouvelles hausses du prix du baril qui entraîneraient de nouvelles augmentations à la pompe, le député du Cantal a interpellé le ministre Jean-Noël Barrot pour réclamer des mesures qui bénéficieraient à tous, en rappelant la demande de son groupe de baisser les taxes sur les carburants, seule solution pour contenir durablement les prix à la pompe dans des limites acceptables.

 

Energies renouvelables : un projet de loi qui laisse le champ libre à l’éolien terrestre

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Si le projet de loi qui vient d’être examiné à l’Assemblée nationale vise un objectif partagé, à savoir l’accélération de la production d’énergies renouvelables, Vincent Descoeur pointe le risque d’un déploiement anarchique et non maîtrisé de l’éolien terrestre.

L’Assemblée nationale a terminé le 15 décembre, après deux semaines de débats, l’examen du projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables qui avait été voté en première lecture au Sénat le 4 novembre.

Lors de l’examen en commissions comme lors des séances publiques, le député du Cantal Vincent Descoeur a défendu des amendements pour tenter de corriger les excès du texte. « En effet, si nous sommes tous d’accord avec la nécessité de favoriser le développement de la production d’énergies renouvelables, il n’est pas acceptable d’exonérer ces installations de toutes les contraintes qui s’imposent aux autres activités et de toutes les règles de protection de l’environnement ou de la biodiversité », souligne Vincent Descoeur, qui craint en particulier que cette loi ait pour effet de favoriser un développement anarchique de l’éolien terrestre.

Ainsi, Vincent Descoeur s’est opposé à l’article qui reconnaît une « raison impérative d’intérêt public majeur » aux projets de parcs éoliens afin de favoriser leur implantation : il a dans un premier temps obtenu sa suppression en commission, mais le gouvernement a réintroduit cette disposition en séance.

Le député du Cantal a également défendu des amendements visant à renforcer le pouvoir de décision des maires face aux projets de parcs éoliens terrestres et à recueillir l’accord des élus et habitants des communes limitrophes de ces projets. Il a demandé que les Parcs naturels, Grands Sites de France, sites Natura 2000 et autres espaces protégés soient exclus des zones susceptibles d’accueillir des parcs éoliens. Il a encore défendu le principe d’un avis conforme de l’ABF (Architecte des Bâtiments de France) pour éviter l’installation d’éoliennes à proximité d’un monument classé.

Ce projet de loi sera soumis au vote des députés le 10 janvier prochain à l’Assemblée nationale.

Vincent Descoeur nommé au Conseil national de la montagne

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Vincent Descoeur, député du Cantal, a été désigné par la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire pour siéger au sein du Conseil national pour le développement, l’aménagement et la protection de la montagne.

Créé par l’article 6 de la loi du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne, ce Conseil est « le lieu de concertation privilégié entre le Gouvernement et les représentants de la montagne sur l’avenir des territoires de montagne et sur les politiques publiques à mettre en œuvre ».

Il regroupe des représentants des conseils régionaux et départementaux des différents massifs, des chambres consulaires, des organisations nationales représentant le milieu montagnard et des comités de Massif. L’Assemblée nationale et le Sénat y sont représentés par cinq députés et cinq sénateurs.

Le député du Cantal a été informé de cette désignation par un courrier de la Présidente de l’Assemblée nationale. Cette nouvelle responsabilité s’inscrit dans le cadre de ses engagements en faveur des politiques de montagne, au travers notamment de ses fonctions de membre du Comité directeur de l’Association nationale des élus de la montagne (ANEM) qu’il occupe par ailleurs.

 

Nouvelle avancée pour les retraites agricoles

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L’Assemblée nationale a adopté le 1er décembre à l’unanimité une proposition de loi des députés Les Républicains visant à calculer la retraite des agriculteurs non-salariés sur leurs 25 meilleures années de revenus et non plus sur l’intégralité de leur carrière.

« Les agriculteurs restent la dernière profession pour laquelle le calcul de la retraite s’effectue sur la carrière complète et non sur les 25 meilleures années », rappelle Vincent Descoeur, député du Cantal, cosignataire de cette proposition de loi « qui met fin à une injustice » et devrait permettre mécaniquement de revaloriser les retraites d’une profession dont les pensions restent nettement inférieures à celles des retraités français.

Le texte initial de la proposition de loi prévoyait que cette réforme puisse entrer en vigueur dès 2024. Elle a finalement été repoussée pour des raisons de faisabilité à partir de 2026 et devrait être mise en œuvre de manière progressive jusqu’en 2030, selon des modalités qui seront proposées dans un rapport que le gouvernement devra remettre au Parlement dans les trois mois de la promulgation de la loi.

Adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale, avec avis favorable du gouvernement, cette proposition de loi va maintenant poursuivre son parcours législatif au Sénat.

Désertification médicale : Vincent Descoeur dépose une proposition de loi

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Vincent Descoeur, député du Cantal, vient de déposer une proposition de loi, cosignée par 34 députés, qui vise à « lutter contre la désertification médicale en garantissant une juste répartition des professionnels de santé sur le territoire ».

Avec les départs à la retraite non remplacés, de plus en plus d’habitants des zones rurales mais aussi des zones urbaines, rencontrent des difficultés pour accéder aux soins et obtenir des rendez-vous auprès de médecins généralistes, spécialistes ou dentistes.

« Il est de la responsabilité des élus de proposer enfin une réponse concrète de nature à assurer une juste répartition des jeunes diplômés en tous points du territoire », souligne Vincent Descoeur, en remarquant que la suppression du numérus clausus, si elle peut permettre de former plus d’étudiants, ne garantit en rien une meilleure répartition des professionnels de santé sur le territoire. Et que les mesures d’incitation mises en œuvre ces dernières décennies ont montré leurs limites.

Sa proposition de loi consiste à prévoir l’établissement d’une liste complémentaire de candidats à l’issue du concours de fin de première année des études de médecine. Ces candidats auraient la possibilité de poursuivre leurs études sous réserve qu’ils s’engagent à l’issue à s’installer pour une durée de trois ans dans un territoire dont l’offre de soins est déficitaire. Cette liste complémentaire « serait établie chaque année en fonction des résultats obtenus et surtout des besoins identifiés dans les zones sous-dotées ».

Une proposition qui permet de s’assurer que la hausse du numérus clausus s’accompagne d’une juste répartition des professionnels de santé sur le territoire, et présente l’intérêt de ne pas augmenter la durée des études, contrairement au projet controversé du gouvernement, tout en conciliant liberté d’installation et nécessité de répondre au déficit du nombre de médecins.

Une proposition de loi pour améliorer les retraites agricoles

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Vincent Descoeur a déposé avec les députés de son groupe parlementaire une proposition de loi visant à calculer la retraite de base des agriculteurs sur les 25 meilleures années de revenus. Elle viendra en discussion à l’Assemblée nationale le 1er décembre dans le cadre de la niche réservée au groupe Les Républicains.

Les agriculteurs sont les derniers pour lesquels la pension de retraite reste calculée sur l’intégralité de leur carrière, alors qu’elle est calculée sur la base des 25 meilleures années pour les salariés et des six derniers mois pour les fonctionnaires. C’est pour proposer de mettre un terme à cette injustice que les députés du groupe Les Républicains ont déposé le 18 octobre une proposition de loi « visant à calculer la retraite de base des non-salariés agricoles en fonction de leurs seules 25 meilleures années de revenus ».

C’était une revendication de la section des anciens exploitants de la FDSEA du Cantal dont Vincent Descoeur a reçu une délégation le 7 novembre (photo), en présence de son président Michel Plantecoste, pour évoquer cette proposition de loi et faire un point sur la mise en œuvre des lois Chassaigne.

Les anciens exploitants reconnaissent que ces lois ont représenté une avancée historique mais relèvent que les revalorisations annoncées n’ont pas été au rendez-vous pour de nombreux retraités, en raison notamment des dispositifs d’écrêtement dont il conviendrait d’obtenir la suppression.

Extension de la demi-part fiscale des veuves d’anciens combattants

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L’Assemblée nationale a adopté le 13 octobre un amendement cosigné par Vincent Descoeur qui étend la demi-part fiscale supplémentaire à toutes les veuves d’anciens combattants quel que soit l’âge du décès de leur époux.

Actuellement, les veuves d’anciens combattants bénéficient de cette demi-part supplémentaire si leur conjoint décédé en bénéficiait après ses 74 ans. Dans la loi de finances pour 2020, les députés avaient obtenu que le dispositif soit étendu -à compter de 2021- aux veufs et veuves de plus de 74 ans dont l’époux décédé percevait la retraite du combattant, attribuée à partir de 65 ans.

Il subsistait donc une injustice pour les veuves de plus de 74 ans dont l’époux est décédé avant l’âge de 65 ans et qui, bien que titulaire de la carte du combattant, n’avait pu bénéficier de la retraite du combattant. Le député Vincent Descoeur l’avait dénoncé dans le cadre d’une question au gouvernement publiée début 2020.

Le 13 octobre en séance à l’Assemblée nationale, les députés ont voté un amendement qui prévoit l’extension de la demi-part fiscale supplémentaire à tous les veufs et veuves d’anciens combattants, « quel que soit l’âge de décès de leur époux ». 

Dans un premier temps défavorable à cette évolution, le gouvernement s’en est finalement remis au vote des députés et la mesure a été maintenue dans le projet de loi de finances pour 2023 suite à la mise en œuvre de l’article 49.3.

« C’est une revendication que portait la FNACA », rappelle le député Vincent Descoeur, qui avait évoqué le sujet devant l’assemblée générale de la FNACA en septembre dernier à Arpajon-sur-Cère (photo).