Réunie en congrès les 17 et 18 octobre dans les Pyrénées, l’Association nationale des élus de la montagne (ANEM) a voté une motion dans laquelle elle demande des mesures urgentes pour répondre à l’exaspération et à la désespérance des éleveurs confrontés à la prédation du loup.
Membre du comité directeur de l’ANEM, j’ai participé à ce congrès à l’issue duquel les élus des zones de montagne ont voté une motion « Pour une juste hiérarchie des priorités entre agropastoralisme et grands prédateurs ».
Prenant acte de l’exaspération et de la désespérance des éleveurs confrontés à la prédation du loup, et réaffirmant que grands prédateurs et pastoralisme sont incompatibles, l’ANEM en appelle à des mesures urgentes et demande notamment une révision du classement du loup dans la convention de Berne et dans la directive Habitats.
Suite au vote de cette motion, les élus de la montagne doivent rencontrer courant novembre la ministre de la Transition écologique et solidaire et entameront des démarches auprès de l’Union européenne.