Le 23 octobre à l’Assemblée nationale, dans le cadre de l’examen du Projet de loi de finances pour 2019, la Commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire recevait Elisabeth Borne, ministre des Transports.
Je l’ai interrogée sur l’avenir des petites lignes ferroviaires dans la perspective de leur ouverture à la concurrence décidée dans le cadre du Pacte ferroviaire. En effet, ces lignes sont souvent dans un état alarmant qui impose des ralentissements ou des interruptions de trafic de longue durée qui ne sont pas compatibles avec l’exploitation commerciale de ces lignes. C’est le cas de la ligne Aurillac-Brive qui, faute d’investissements très lourds, est menacée de fermeture à l’horizon 2021.
J’ai demandé à la ministre des Transports quelles ressources l’Etat entend mobiliser dès 2019 et les années suivantes pour la remise en état de ce réseau secondaire.