Suite à la Conférence des territoires organisée le 11 décembre 2018 par le Conseil départemental du Cantal, au cours de laquelle les élus locaux ont notamment mis en évidence les défaillances du réseau de téléphonie fixe, j’ai rencontré mercredi à Paris avec mon collègue Jean-Yves Bony les responsables de la Fédération française des Télécommunications (FFT), qui regroupe l’ensemble des opérateurs de télécommunications.
Cet entretien a d’une part permis d’évoquer la dégradation du service universel des télécommunications. En effet, les élus sont de plus en plus fréquemment sollicités par des abonnés au téléphone qui, suite à des pannes, les alertent sur des délais de rétablissement de lignes anormalement longs, pouvant aller jusqu’à plusieurs semaines, ainsi que sur les difficultés qu’ils rencontrent pour obtenir des informations fiables sur les délais de remise en service. Points sur lesquels le député Vincent Descoeur vient parallèlement d’alerter le gouvernement au travers d’une question écrite.
La rencontre a d’autre part porté sur le déploiement de l’internet à très haut débit et les perspectives offertes par le développement de la 4G fixe afin d’apporter le très haut débit dans les zones qui ne seront pas desservies par la fibre optique avant plusieurs années. Les communautés de communes de la Châtaigneraie et du pays de Salers s’étant portées candidates pour mener une expérimentation dans le cadre du Plan Auvergne Très Haut Débit.
Dans le prolongement de ces discussions, j’ai été sollicité pour faire partie d’un groupe de travail piloté par la FFT qui va travailler sur des propositions pour simplifier et accélérer le déploiement de la téléphonie mobile, notamment dans le cadre du projet de loi Elan.