Quelques jours avant le début de l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi de finances pour 2024, le député Vincent Descoeur et le sénateur Stéphane Sautarel ont reçu le 25 septembre à leur demande les présidents et directeurs de l’Interconsulaire du Cantal, qui regroupe la chambre de métiers et de l’artisanat, la chambre de commerce et d’industrie et la Chambre d’agriculture.
Les responsables des chambres consulaires souhaitaient alerter les parlementaires cantaliens sur les nouvelles coupes budgétaires annoncées dans le projet de loi de finances pour 2024, qui s’ajoutent à celles intervenues ces dernières années et mettent à mal la gestion de ces établissements et les services qu’elles proposent à leurs ressortissants.
A la suite de ce rendez-vous, les quatre parlementaires du Cantal ont adressé un courrier commun au ministre de l’Economie et des Finances pour l’alerter sur le devenir des chambres consulaires situées dans les zones hyper-rurales et demander « qu’elles conservent un niveau de ressources susceptible de leur permettre de fonctionner de manière satisfaisante pour apporter aux entreprises les services qu’elles attendent ».
Le député Vincent Descoeur a quant à lui déposé plusieurs amendements au projet de loi de finances afin de remettre en question les coupes budgétaires proposées pour les chambres de métiers et les chambres de commerce et d’industrie, et revoir le mode de calcul de la taxe additionnelle à la taxe sur le foncier non bâti qui constitue une ressource importante pour les chambres d’agriculture.