En 2019, dans le cadre de l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), Vincent Descoeur, député du Cantal, avait défendu l’idée d’un redéploiement des trains de nuit et avait obtenu par amendement que la stratégie de redéploiement tienne compte « des besoins de désenclavement des départements éloignés des grands axes de circulation ». La LOM prévoyait la remise au Parlement d’un rapport sur le déploiement d’une offre de trains d’équilibre du territoire (TET) et de trains de nuit.
Le 4 mai 2021, le député du Cantal est intervenu à l’Assemblée nationale dans le cadre des questions orales au gouvernement pour questionner le gouvernement sur la date de remise de ce rapport et demander des assurances sur la prise en compte du Cantal et de sa ville-préfecture d’Aurillac dans ce projet.
Dans sa réponse, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, a confirmé que, outre la modernisation des deux lignes de train de nuit existantes (Paris-Briançon et Paris-Portbou via Rodez) et la création en 2021 et 2022 de deux nouvelles lignes Paris-Nice et Paris-Tarbes, le gouvernement envisage la création de dix nouvelles lignes de train de nuit à l’horizon 2030.
« Nous avons bien pris note des fortes demandes des élus du Cantal en faveur d’un train de nuit desservant Aurillac », a relevé la ministre, en précisant que le rapport attendu « qui sera remis au Parlement dans les prochaines semaines », identifie un certain nombre de corridors à partir desquels les tracés les plus pertinents seront étudiés. « Je peux d’ores et déjà vous indiquer qu’Aurillac fait bien partie des hypothèses de desserte examinées dans cette étude à partir du corridor reliant Paris à Toulouse », a-t-elle déclaré.
Mise à jour au 15 juin 2021 : le rapport du gouvernement sur le développement de nouvelles lignes TET a été publié fin mai 2021. Pour le consulter, cliquer ici