Vincent Descoeur, député du Cantal, était le 16 octobre l’invité d’une « Matinale Santé », organisée par la Mutualité française Auvergne-Rhône-Alpes en partenariat avec le Conseil départemental du Cantal, l’Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes, la Mutualité Française Cantal et le quotidien La Montagne, intitulée : « Démographie médicale : quelles pistes pour renforcer l’accès aux soins dans les territoires ? ».
Réunie en visio-conférence en raison du contexte sanitaire, cette table-ronde a permis d’effectuer un état des lieux de l’accès aux soins dans le Cantal, de présenter les nombreuses initiatives des acteurs locaux pour améliorer l’accès aux soins dans nos zones rurales et d’engager un débat sur l’efficacité des dispositifs de soutien à l’installation de professionnels de santé dans les zones sous-dotées.
Le député du Cantal a pour sa part fait le constat que les nombreux dispositifs d’accompagnement et les incitations financières ne suffisent pas à garantir le remplacement des médecins cantaliens qui partent en retraite. De même, la récente décision de revoir à la hausse le numérus clausus ne permet pas de s’assurer que les futurs médecins s’installeront dans les zones déficitaires, soulignait-il.
Vincent Descoeur s’est par conséquent dit favorable à des mesures qui permettent de garantir une meilleure répartition des professionnels de santé sur le territoire en orientant un certain nombre de praticiens vers les zones sous-dotées. Propositions qu’il a pu développer lors de cette table-ronde et qu’il défendra notamment au travers d’un amendement dans le cadre de l’examen du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2021 qui va arriver en discussion à l’Assemblée nationale.