35 parlementaires et présidents de Départements du Massif Central demandent au Président de la République de renoncer à la réduction de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur le réseau secondaire.
Après avoir lancé une lettre-pétition au Président de la République contre la décision de réduire la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur le réseau secondaire, qui a d’ores et déjà recueilli plus de 12 000 signatures dans le Cantal, j’ai pris l’initiative de proposer aux parlementaires et présidents de Conseils départementaux du Massif central de cosigner une lettre ouverte au Président de la République pour lui demander solennellement « de renoncer à cette mesure (…) afin d’éviter que la « France à deux vitesses », expression jusqu’alors utilisée pour illustrer la fracture territoriale, ne devienne, au lendemain d’une décision prise sans concertation avec les élus, la cruelle réalité des habitants du Massif Central, à l’heure où votre Gouvernement a fait de la mobilité une priorité. »
Dans cette lettre-ouverte, les élus estiment que cette mesure « ignore les difficultés de déplacement dans les territoires ruraux et de montagne » et qu’elle « s’apparenterait à une double peine pour les départements du Massif Central que l’Etat a oubliés dans ses grands projets d’infrastructures routières et ferroviaires et qui verront leurs temps de déplacement vers les métropoles et les principales autoroutes sensiblement augmenter ». Ils demandent enfin que cette mesure fasse l’objet d’un débat au Parlement.
35 élus, dont 8 présidents de conseils départementaux, 12 députés, 12 sénateurs et 3 députés européens de toutes sensibilités ont cosigné cette lettre-ouverte.
Photo : tournage de l’émission Dimanche en politique au cours de laquelle j’ai pu expliquer les différentes démarches que j’ai engagées pour lutter contre la réduction de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur le réseau secondaire.